27/06/2021
La pratique était assez courante au XIXe siècle de confectionner des bijoux avec les cheveux d'un défunt.
Tissés, mis en scène, ou simplement inclus dans un médaillon, ils permettaient de garder avec soi et en toute occasion la trace d'un proche.
Pratique déjà présente au XIVe siècle, il semble qu'il s'agissait alors plutôt de placer une mèche de cheveux dans un médaillon en verre. Mais au XIXe siècle ce sont de magnifiques tissages de cheveux qui furent à la mode.
Pratique aujourd'hui disparue, il est à noter malgré tout que certains artistes contemporains réalisent des bijoux en utilisant des cheveux. C'est le cas par exemple de Marie MASSON mais sans lien avec une pratique funéraire.
Shuling LIU pour sa part propose que lui soient confiés des objets symboliques pour réaliser des bijoux. Dans ce cadre, des cheveux lui ont déjà été confiés qu'elle a utilisés dans sa réalisation.
Shuling Liu et Matéo Clausse à la Biennale Homo Faber – Venise 2024
Dans le cadre de la fête des Lises à Saint-Jean-la-Poterie, nous avons été invités à raconter la genèse de notre pièce Dabai Xiexie ni.
L'ensemble de la conférence n'a pas été enregistrée par la captation audio.
En introduction nous avons retracé notre parcours d'artistes qui nous a amenés à faire de la porcelaine et à nous orienter vers le domaine funéraire.
Voici donc la suite :
Les images ci-dessous sont celles dont nous parlons durant la conférence. Pour des raisons de sécurité, nous ne pouvons pas les diffuser toutes. Merci pour votre compréhension.
En tant que professionnels du funéraire, de nombreuses questions nous sont posées.
Elles sont légitimes mais la retenue que l'on a face à la mort les empêchent bien souvent d'être formulées.
Si vous vous interrogez également, n'hésitez pas à nous envoyer vos questions :
Nous partageons également les curiosités et les belles initiatives que nous rencontrons.
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