13/12/2024
Nous avons eu l’honneur d’accompagner Mahieu dans le design et la production de la nouvelle collection de fleurs en céramique. Vous savez, ce sont ces fleurs en porcelaine (ou en grès) que l’on trouve dans les cimetières sur les tombes.
Ces céramiques provoquaient en moi des sentiments contrastés. J’avais pu voir des couronnes de fleurs en porcelaine dans des musées ou dans des cimetières qui m’avaient ébloui de délicatesse et d’équilibre. Mais les pièces qui se vendaient dans les magasins de pompes funèbres, je les trouvais souvent ringardes.
En 2023, je suis allé visiter la manufacture où sont réalisées les fleurs en céramique pour Mahieu. Cette visite m’a convaincu qu’une très belle page pouvait s’ouvrir.
En effet, dans cette fabrique, des mains agiles, vigoureuses et délicates modèlent la céramique avec assurance. Toutes les fleurs sont entièrement réalisées à la main avec des techniques inventées et enrichies durant des décennies. D’ailleurs, lorsqu’on observe ces pièces attentivement, on peut voir les empreintes digitales de leurs créatrices. Il leur faut entre deux et cinq années d’apprentissage pour parvenir à modeler et assembler des fleurs régulières.
Dans l’atelier voisin, ce sont les couleurs qui sont élaborées et appliquées avec minutie. La couleur dans le domaine de la céramique est particulièrement sensible. Un rien peut modifier le résultat final. Les recettes pour les préparer sont issues de recherches longues, il faut plusieurs semaines pour en composer une. Il existe une multitude de méthodes pour les appliquer : au pinceau, par pulvérisation, à l’éponge, en la mélangeant dans l’argile ou dans l’émail, posée sur une pièce crue, cuite ou sous-cuite… Pour chaque composition de fleurs, une méthode est mise au point et peut comporter 10 ou 20 étapes.
Lorsqu’on place une céramique dans un four, une part d’inconnu va opérer. Montant à plus de 1 200°C, la cuisson va transformer profondément toute matière. La céramique va se solidifier, l’émail va vitrifier et les oxydes colorants vont prendre des teintes différentes de ce qu’ils sont lorsqu’ils sont crus. Certaines couleurs sont si sensibles qu’en fonction de leur position dans le four, elles peuvent changer du tout au tout (passer du violet au gris par exemple). L’ouverture du four est donc toujours un moment particulier, suspendu entre frustration et jubilation.
Au sortir de cette visite, j’étais convaincu qu’ici, nous avions tous les outils pour réaliser une très belle collection.
Nous étions d’emblée d’accord pour simplifier la forme des socles afin de mettre en valeur le travail des fleurs. Une fois le cahier des charges établi, nous avons dessiné puis sculpté les premiers socles. On les a moulés et on a pu couler et cuire les premiers tirages en grès.
Parallèlement, une fleuriste avait confectionné des compositions de fleurs fraîches afin de nous aider à harmoniser les formes des fleurs et leurs couleurs.
L’équipe de modeleurs nous a fourni des fleurs en porcelaine crues que nous avons pu utiliser pour proposer des compositions adaptées aux nouvelles formes de socles.
Les premiers prototypes sont donc sortis blancs des fours.
Il a fallu ensuite travailler sur les couleurs. Cette étape a été particulièrement délicate pour les raisons évoquées plus tôt. On compte dans l’industrie céramique 3 à 4 semaines pour mettre au point une nouvelle teinte. Nous disposions de quelques jours pour développer une vingtaine de couleurs.
Finalement, six mois après le début de notre collaboration, nous présentions nos prototypes pour la première fois sur le salon funéraire de Paris 2023. L’accueil de ce premier jet a été très chaleureux, ce qui nous a motivés pour poursuivre et passer, des prototypes, à la mise sur les lignes de production.
Le salon de Lyon 2024 nous a confirmé que cette collaboration était fructueuse puisque l’équipe commerciale, les clients professionnels ont unanimement salué les quelque 340 nouvelles créations.
Enfin, pour célébrer le succès collectif de cette nouvelle gamme, Sinaling a également eu carte blanche pour mettre au point une micro-édition de fleurs. L’occasion pour nous de radicaliser nos choix esthétiques, de jouer avec la porcelaine biscuit, mate ou émaillée, brillante, en ajoutant des insectes et des escargots et de sélectionner des couleurs étonnantes.
L’aboutissement de deux années riches et intenses durant lesquelles nous avons séjourné dans la manufacture des mois durant.
Shuling se joint à moi pour remercier du fond du cœur Daniel EVRARD pour sa confiance et son soutien. Nous tenons à remercier et saluer également toute l’équipe qui fabrique ces fleurs en s’investissant sans compter.
Une collaboration qui en est à ses débuts puisque de nouveaux projets nous animent et nous occupent déjà intensément.
Et voici quelques photos des nouvelles pièces telles terminées :
02/12/2024
Le retour des matériaux naturels
Je garde le souvenir très fort des obsèques de mon arrière-grand père. Touché par sa mort évidement, j’étais conscient que ce que je vivais, s’imprimerait durablement dans ma mémoire. J’ai alors remarqué que les matériaux d’ameublement du salon funéraire étaient synthétiques. La mauvaise qualité de l’équipement m’est restée en mémoire comme un manque de considération. Cela tient à peu de choses, j’étais un enfant.
La céramique s’inscrit pleinement dans une tendance sociétale plus large : le rejet croissant des matériaux synthétiques, notamment dans des domaines où la symbolique est forte, comme le funéraire. Pendant des décennies, l’industrie a privilégié des matériaux tels que le plastique, pour des raisons économique et la facilité à produire en masse. Cependant, ces choix ont souvent été faits au détriment de la durabilité, de l’esthétique et de l’impact environnemental.
Aujourd’hui, de nombreuses personnes se détournent des objets en plastique, notamment les urnes et les fleurs artificielles, pour privilégier des alternatives naturelles et plus respectueuses de l’environnement. Ce basculement s’inscrit dans une prise de conscience écologique : le plastique laisse une empreinte durable dans les sols, y compris dans les cimetières. À l’inverse, la céramique, composée principalement d’argile et de minéraux naturels, offre une solution durable et respectueuse des écosystèmes.
Cette tendance se reflète également dans les décorations funéraires. Les fleurs en plastique, autrefois omniprésentes, disparaissent progressivement des cimetières au profit de véritables compositions florales ou de fleurs en céramique, qui associent beauté intemporelle et savoir-faire artisanal. Ce retour des matériaux naturels témoigne d’une volonté de réintroduire une certaine poésie et une réflexion plus profonde dans l’hommage rendu aux défunts.
La céramique, en tant que matériau, n’est pas seulement appréciée pour son impact environnemental réduit. Elle incarne aussi une forme de permanence et d’humanité. À l’heure où beaucoup cherchent à revenir à des pratiques plus simples et à renouer avec des valeurs authentiques, elle répond à cette aspiration en offrant des objets empreints de sens, durables et enracinés dans l’histoire des rites funéraires.
Ainsi, le retour de la céramique funéraire s’inscrit dans un mouvement global de redécouverte des matériaux naturels, à la fois pour leur qualité intrinsèque et pour les valeurs qu’ils véhiculent.
La céramique, ce truc de vieux
Lorsque j’étais étudiant en école d’art, la céramique était très mal considérée. Un truc de vieux aux couleurs brunâtres, aux formes moles et imparfaites. Influencés par le design épuré, les étudiants que nous étions cherchaient du côté des matériaux de synthèse en espérant des lissés impeccables.
Mais la céramique illustre parfaitement un phénomène bien connu : le retour des modes.
Portée par un regain d’intérêt pour les savoir-faire ancestraux et l’artisanat. Ce cycle n’est pas anodin : il témoigne d’un besoin de renouer avec des pratiques authentiques et chargées d’histoire.
Or, la céramique a toujours occupé une place particulière dans les rites funéraires à travers les âges. Qu’il s’agisse des urnes funéraires de la Grèce ou de la Chine antiques ou des stèles décorées, ce matériau malléable, durci par le feu jouait un rôle central dans la sauvegarde de la mémoire.
C’est d’ailleurs un élément de réflexion central dans notre activité, que restera t-il de nous dans un futur lointain ? Nos support d’information étant éphémères, fragiles, déportés, pourra-t-on compter sur les data center ? La céramique parce qu’elle est durable permet d’enregistrer de l’information perenne.
Ce renouveau est aussi le fruit d’une volonté de réinterpréter les objets funéraires. Les artisans et designers d’aujourd’hui proposent des collections modernes, élégantes et personnalisables, loin des standards uniformes des décennies passées. Ces créations montrent que la céramique peut s’adapter à notre époque.
Ce retour est bien plus qu’une tendance : c’est la prolongation d’une pratique ancestrale.
Un peu d’oxygène
La céramique funéraire connaît un nouvel élan grâce à l’émergence de collections contemporaines qui viennent rafraîchir le domaine. Les artisans, designers et industriels collaborent pour réinventer des objets chargés de symbolisme, en répondant aux attentes d’une société en quête de personnalisation et de subtilité. Cette évolution permet de s’affranchir des modèles classiques, souvent standardisés, au profit de créations uniques et raffinées.
Sinaling s’inscrit pleinement dans ce mouvement en travaillant avec des industriels reconnus pour repousser les limites du design et de la conception en céramique. Ces collaborations permettent de revisiter les codes traditionnels tout en exploitant les atouts de la production contemporaine. L’objectif est d’offrir des urnes qui reflètent non seulement la mémoire du défunt mais aussi les aspirations des familles : élégance, singularité et respect des valeurs écologiques.
Cette évolution est essentielle, car les attentes du public changent. Les familles ne souhaitent plus seulement un objet fonctionnel, mais un objet chargé de sens, qui témoigne de la personnalité du défunt et de l’émotion qu’il inspire. Si les magasins de pompes funèbres commencent à répondre à cette demande, il reste encore beaucoup à faire pour proposer des gammes modernes et inspirantes. Sinaling se positionne ainsi comme un acteur clé de cette transformation.
Le retour de la céramique dans le funéraire reflète donc une évolution des mentalités : un attachement à la durabilité, à l’artisanat et au respect des cycles naturels. Cette renaissance n’est pas qu’une simple tendance, mais une réponse aux aspirations profondes d’une société en quête de sens et d’authenticité.
10/10/2024
Plusieurs raisons à cela.
Tout d'abord, il faut payer du personnel. Il n'y a pas énormément de volontaires pour porter des cercueils (il faut être solide physiquement et moralement), les porteurs sont donc correctement rémunérés et ils sont souvent 4 voir 6.
Ensuite il y a le matériel.
Les pompes funèbres se rémunèrent généralement davantage en vendant du matériel qu'en exécutant les services (peu rentables). Ils vont dons parfois pousser à la consommation.
Un monument funéraire est lourd et demande pas mal d'étapes de fabrication et d'installation. Il est donc logique qu'il soit assez cher. Il bon a savoir que sur la concession que vous réservez au cimetière, vous êtes libre de faire ce que vous voulez (à moins que cela ne soit jugé irrespectueux auquel cas le maire peut intervenir). Vous n'êtes donc pas obligé d'acheter un monument en granit massif et austère. Vous pouvez parfaitement choisir un entourage en bois ou en ardoise par exemple et planter des fleurs dans la terre. Cela sera nettement moins cher, plus respectueux de l'environnement et réservera un carré de verdure dans le cimetière.
Il existe des cercueils à des tarifs très différents. Les moins chers sont les cercueils en carton ou les cercueils basiques en bois clair. Il arrive qu'on déclare aux familles que les cercueils en carton sont interdits pour la crémation, c'est faut. Les crématoriums n'ont pas le droit de refuser un cercueil en carton.
Le reste du matériel est optionnel mais tous les professionnels ne vont pas insister sur ce point :
- Le capiton n'est pas indispensable et vous pouvez venir avec votre propre drap.
- Le registre de doléances peut très bien être remplacé par quelques feuilles de bristol (je n'ai jamais vu un registre rempli avec plus de 2 ou 3 pages alors qu'ils en contiennent des dizaines).
- Vous pouvez organiser la cérémonie où vous voulez, à domicile, dans une salle communale, dans la forêt… et donc éviter de louer une salle pour cela.
- Les soins de thanatopraxie ne sont pas indispensables (sauf lorsqu'il y a eu accident). Ils sont onéreux et polluants.
Enfin, un contrat obsèques n'en réduit pas le coût, il le déporte sur la personne qui souscrit au contrat. Et il peut y avoir des reliquats selon les termes du contrat signé, justement lorsque le matériel et les options seront discutées durant la préparation des obsèques.
Quelques entreprises œuvrent à rendre le secteur plus transparent. C'est le cas des coopératives funéraires par exemple.
07/10/2024
Ici, je ne chercherai pas à vous convaincre de choisir une option plutôt qu’une autre, mais à faire le point sur les différents processus de fabrication. Afin de parler de ce que je connais, c’est de la production de porcelaine que je traiterai dans cet article.
Je suis Matéo CLAUSSE, céramiste et expert dans le domaine de la porcelaine. À ce titre, j’accompagne des fabriques dans le design de leurs collections, dans la fabrication de leurs moules, et je les aide à régler les problèmes rencontrés sur les lignes de production.
Par ailleurs, je possède également mon propre atelier où je produis des urnes artisanales en petites séries ou personnalisées.
1. Fabrication et Matériaux
Dans l’atelier d’un artisan porcelainier
Avant de réaliser une urne, celle-ci est d'abord dessinée, généralement à la main.
Durant la réalisation du modèle en plâtre, c’est-à-dire la sculpture de la forme de la future urne, l’artisan adapte sa forme en fonction de son ressenti.
Il moule ensuite ce modèle, toujours avec du plâtre.
C’est dans ce moule qu’il coule la porcelaine et en sort un tirage, c’est l’empreinte de la forme originale reproduite avec la céramique.
Ce tirage est ensuite ébavuré à cru pour éliminer les défauts.
La pièce peut être décorée avec de nombreuses techniques différentes, le motif pouvant alors être intégré dans la matière même, à sa surface, dans l’émail ou par-dessus l’émail.
La cuisson des pièces est gérée en fonction des méthodes employées, permettant de tirer parti du type de couleurs appliquées.
Si une pièce présente un défaut en sortant du four, celui-ci pourra être rectifié ou non, l’artisan ayant généralement intérêt à sauver sa production.
Dans l’atelier d’une fabrique
Avant de réaliser une urne, celle-ci est généralement dessinée sur ordinateur.
Le modèle est ensuite imprimé en 3D ou réalisé sur un tour à plâtre s’il s’agit d’un volume de rotation. Le modeleur qui sculpte le plâtre doit respecter les cotes du plan.
Il réalise ensuite un premier moule dans lequel on coule les prototypes en porcelaine.
Si les prototypes sont satisfaisants, chaque pièce du moule est moulée à son tour afin de réaliser une matrice. Cette matrice sert à copier le moule.
Les copies de ce moule sont envoyées sur les lignes de production.
Les fabriques sont plus ou moins automatisées ; les plus modestes suivent les mêmes étapes que l’artisan dans son atelier, mais ces tâches sont segmentées et exécutées par des employés spécialisés.
Les décors ne sont pas réalisés sur les pièces crues ou sous l’émail, ils sont ajoutés lorsque les pièces sont déjà cuites, par-dessus l’émail. Il s’agit généralement de décalcomanies, des motifs imprimés sur des gélatines. Ils sont déposés sur les pièces, qui sont de nouveau cuites. Une pièce présentant un défaut est généralement jetée, car il est souvent plus cher de corriger un défaut que d’en produire une nouvelle.
Dans des fabriques plus importantes, les pièces peuvent être calibrées ou pressées. Il s’agit de machines qui pressent la céramique à l’intérieur des moules, ce qui permet d’augmenter le nombre de pièces produites avec un nombre réduit d’employés. Une chaîne de production entièrement automatisée peut produire jusqu’à 12 000 pièces par jour. Dans ces cas extrêmes, les pièces ne sont pas manipulées par un humain durant la production.
En bref, un artisan peut se fier à son ressenti tout au long de la réalisation de sa pièce. Le temps de mise en œuvre des différentes étapes lui permet de réaliser quelques pièces par jour. Il pense l’ensemble de sa création, la forme, l’aspect, la couleur en amont, et choisit les méthodes de fabrication qui lui semblent convenir. Une fabrique rationalise la production. Les tâches sont réparties entre des employés spécialisés qui respectent des méthodes préétablies.
2. Qualité et Valeur Émotionnelle
Une pièce industrielle est réalisée à moindre coût, ce qui peut signifier que la qualité et la finition des pièces sont inférieures. Cependant, ce n’est pas toujours le cas, car les artisans peuvent aussi être confrontés à des difficultés de fabrication, leur équipement étant généralement moins complet que celui des industriels. Lors du choix d’une urne, il convient donc de l’examiner de près, d’en observer le fond et l’intérieur.
Si les industriels essaient de proposer des objets personnalisés, ces personnalisations sont généralement superflues. Cela est dû au fait que le vocabulaire technique industrialisable est limité concernant les décors. Un artisan est donc mieux armé pour réaliser une urne personnalisée afin de rendre un hommage plus intime et unique, d’autant plus qu’il peut prendre le temps d’écouter vos souhaits et s’adapter à vos besoins.
3. Processus de Fabrication et Impact Environnemental
La production d’une urne a nécessairement un impact sur l’environnement. Lorsqu’on fabrique de la céramique, il faut la cuire une première fois à 850 °C, une deuxième fois entre 1 000 et 1 400 °C, et certainement une troisième fois à 800 °C pour fixer le décor. L’énergie nécessaire est donc considérable.
À ce coût énergétique, il faut ajouter le transport. Lorsqu’une urne est réalisée localement, son bilan carbone est bien moindre qu’une pièce venant de l’autre bout du monde. Il est fréquent que les pièces les moins chères soient aussi celles dont l’impact environnemental est le plus néfaste.
L’impact social peut également être pris en compte. Les artisans sont souvent passionnés par leur métier, tandis que les employés des industries de la céramique ne se sentent pas tous valorisés. Le renouvellement des équipes pose souvent problème, car les conditions de travail sont difficiles et les salaires sont bas.
Conclusion
Lorsqu’on est confronté à la disparition d’un proche, il est souvent trop tard pour pouvoir se poser tant de questions.
Il est essentiel de se référer aux valeurs de ses proches pour faire un choix éclairé entre un produit industriel ou artisanal.
En ce qui concerne les urnes Sinaling, nous réalisons nos urnes dans notre atelier, mais nous avons aussi œuvré avec des industriels que nous estimons.
Nous avons mis en place des méthodes innovantes pour minimiser notre impact environnemental. Nous utilisons 30 à 50 % d’énergie en moins que les entreprises de céramique classiques, et nos pièces sont évidemment produites en France.
Nous dessinons nos modèles, les sculptons, faisons nos moules et réalisons les tirages en porcelaine avec le plus grand soin.
Nous sommes émus de la confiance qui nous est accordée à chaque urne qui passe entre nos mains.
30/09/2024
Artistes identifiés dans le domaine funéraire
Dans le domaine funéraire, l’offre est essentiellement assurée par des industriels. Seulement, quelques artistes proposent la création d’œuvres originales et significatives. Les urnes funéraires ne sont plus seulement des objets fonctionnels, mais de véritables œuvres d’art qui reflètent la personnalité du défunt et rendent hommage à la vie.
En trouvant leur place dans cette biennale, c’est bien l’art funéraire qui est mis sous le feu des projecteurs.
Il s’agit d’une biennale d’artisanat d’art, qui montre des pièces d’exception
La biennale Homo Faber est une célébration de l’artisanat d’art européen. Elle met en lumière des créations d’exception, façonnées par des artisans maîtres dans leur discipline. Cette exposition vise à montrer le savoir-faire et l’inventivité des artisans qui emploient des techniques traditionnelles ou innovantes. Les urnes funéraires de Sinaling s'inscrivent dans cette logique, leur présence à la biennale témoigne de la considération de l’art funéraire comme un champ constitutif de l’histoire de l’art.
Nous avons réalisé un triptyque spécialement pour la biennale
Pour répondre à l’invitation de la biennale Homo Faber, nous avons conçu un triptyque. Il s’agit de trois urnes dont le décors plonge au fond de la mer, remonte à la surface de l’eau, s’élève en parcourant le ciel jusqu’au cosmos. Une barque et une montgolfière en porcelaine sont reliées à l’urne centrale grâce à des techniques propre au bijou.
Nous avons réalisé ces urnes au sein des ateliers de l’ENSAD Limoges
Ces urnes ont été réalisées dans les ateliers de l’École Nationale Supérieure d'Art et de Design (ENSAD) de Limoges, une institution reconnue pour son excellence dans le domaine de la céramique et de la porcelaine en particulier. Le soutient de cette école d’Art nous a permit de répondre à cette commande réalisée dans un temps très restreint.
Le thème de la biennale étant « Journey of life » (Le cycle de la vie), nous clôturons le parcours
Le thème de cette biennale, « Journey of Life », explore les différentes étapes de la vie humaine, de la naissance à la mort, en passant par les moments clés de l’existence. En tant qu’objet symbolisant la fin du cycle, les urnes funéraires que nous avons créées viennent clore ce parcours de manière poétique. Leur présence à la fin de l’exposition rappelle que la mort, bien qu’inévitable, peut être abordée avec respect et beauté.
Le placement de nos œuvres dans l’ancien monastère de l’île de San Giorgio Maggiore renforce cette atmosphère méditative, inscrivant ces urnes dans un cadre historique et spirituel qui résonne avec le thème central de la biennale.
27/04/2023
Lorsqu'un être cher décède et qu'il est incinéré, les cendres peuvent être dispersées dans un lieu qui avait de l'importance pour le défunt. Cependant, cela signifie que les proches n'ont plus de lieu de recueillement pour rendre hommage à la personne disparue. Le deuil est un processus complexe et il peut être difficile de faire face à la perte d'un être cher sans avoir un lieu de recueillement. C'est pourquoi choisir une urne personnalisée peut être une option intéressante pour les personnes qui souhaitent avoir un endroit où elles peuvent se recueillir et rendre hommage à leur proche défunt. Dans cet article, nous allons explorer les raisons pour lesquelles choisir une urne personnalisée peut être une option à considérer.
I - Les avantages d’une urne personnalisée
En France, il est interdit de garder les cendres d'une personne à domicile. Il est donc obligatoire de les disperser ou de placer l'urne dans un columbarium ou dans une concession funéraire. Dans ce cas, l’urne est le seul objet témoin de la disparition. Elle peut donc devenir un objet symbolique clé dans le processus de deuil. Pourquoi choisir la personnalisation ?
Tout d’abord, la personnalisation permet de rendre l'urne funéraire originale et unique. En fonction des goûts du défunt, il est possible de choisir une urne qui reflète sa personnalité ou ses passions. La personnalisation peut aller de la simple gravure d'un nom ou d'une date à des motifs ou des couleurs spécifiques.
En outre, l'urne personnalisée offre un moyen de rendre un hommage singulier au défunt. En choisissant une urne qui lui ressemble, les proches vont se sentir plus proches de lui et mieux accepter la perte. La personnalisation de l'urne va donc aider l’endeuillé en lui offrant un support tangible et concret.
Enfin, l'urne personnalisée peut devenir un véritable monument funéraire. Elle peut être placée dans un lieu de culte, dans un columbarium dont les façades peuvent être remplacées par des vitres ou du plexiglas. Cela permet de continuer à voir l’urne et donc garder un lien visuel avec cet objet symbolique. Elle peut également être scellée sur un monument funéraire comme une concession familiale. Cela permet aux proches de venir se recueillir et d'honorer la mémoire du défunt.
En somme, la personnalisation de l'urne funéraire est un choix qui permet de rendre hommage au défunt de manière unique et originale. Cela offre également un lieu de recueillement pour les proches, qui peuvent ainsi mieux appréhender leur deuil.
II - Comment choisir une urne personnalisée de qualité ?
Bien souvent, suite à un décès, nous sommes contraints à choisir un cercueil, une urne ou un monument par défaut. Trop souvent, nous avons entendu cette phrase « nous avons choisis ce qu’il y avait de moins moche ». Il est précieux que l’esthétique des accessoires funéraires reflètent vos valeurs. Ils sont la dernière trace que nous laissons sur terre et méritent d’être à notre image.
Le premier critère à prendre en compte est le matériau de l'urne. Les matériaux couramment utilisés sont le bois, le métal, la céramique et la pierre. Chacun de ces matériaux a ses propres caractéristiques et avantages. Il est donc important de choisir celui qui correspond le mieux aux goûts du défunt et à la symbolique de l'urne.
Le design de l'urne est également un critère à ne pas négliger. Les urnes peuvent être personnalisées avec des gravures, des dessins ou des photos. Il est important de choisir un design qui correspond aux goûts et à la personnalité du défunt.
La fabrication de l'urne est un critère de qualité essentiel. Il est important de s'assurer que l'urne est fabriquée dans des matériaux résistants et durables. Les finitions doivent être soignées et la personnalisation doit être réalisée avec précision.
Le lieu de fabrication est également un critère à prendre en compte. Si au quotidien, vous êtes sensible à la production locale, il est peut-être judicieux de demander où sont fabriquées les urnes qui vous sont proposées.
Enfin, il existe plusieurs niveaux de personnalisations. Elle peut aller de la simple gravure d’un nom à la conception d’une œuvre unique. Ainsi, vous avez le choix de faire appel à un artisan plutôt que d’opter pour une urne industrielle.
Attention cependant, l'urne doit répondre aux normes en vigueur, il est donc nécessaire de s’assurer que l’artisan en est informé.
En résumé, le choix d'une urne personnalisée de qualité est un élément clé dans le processus de deuil. Il est important de prendre en compte les critères tels que le matériau, le design, la fabrication et la qualité de l'urne pour offrir un hommage digne et respectueux au défunt.
III - L'importance de la personnalisation pour le processus de deuil
La personnalisation de l'urne funéraire est devenue une pratique courante ces dernières années. Parce qu’elle débute avec la nécessité d’une réflexion sur les motifs et matériaux à choisir, elle pousse la famille à communiquer autour de la personnalité de leur proche. Cette première étape où chacun se questionne par rapport à son vécu et ses souvenir s’avérera cruciale pour la suite, notamment dans les choix concernant la cérémonie. Échanger ses souvenir avec son entourage, bien que cela soit douloureux est par ailleurs indispensable pour vivre un deuil apaisé. La personnalisation à donc un impact qui dépasse le simple aspect esthétique.
Les témoignages de personnes ayant choisi une urne personnalisée sont unanimes : la personnalisation de l'urne a été un élément important pour leur processus de deuil. Elle a rapproché les vivants entre eux, leur a permit une communion, au sens laïc du terme et les a engagés dans un processus de consolation.
La personnalisation de l'urne doit être réalisée avec délicatesse et précision. Le choix du matériau, du design et de la personnalisation doit être minutieux pour que l'urne soit en cohérence avec les goûts du défunt. Il est important de se sentir soutenus par les professionnels qui vous accompagnent dans ce moment douloureux.
En conclusion, la personnalisation de l'urne est un élément important du processus de deuil. Elle permet de rendre hommage au défunt de manière originale et de créer un objet unique qui reflète sa personnalité. Les témoignages montrent que cette démarche a été bénéfique pour les proches et a contribué à leur processus de deuil. Il est donc important de prendre le temps de bien réfléchir à la personnalisation de l'urne et de se faire accompagner si besoin pour que cette étape soit réussie.
En bref
En somme, la personnalisation de l'urne funéraire est un élément clé du processus de deuil.
Elle permet non seulement de rendre hommage au défunt de manière originale et personnalisée, mais aussi de rassembler les vivants autour d'un projet commun. Les familles ayant choisi une urne personnalisée témoignent de son impact positif sur leur processus de deuil.
Cependant, il est important de prendre le temps de réfléchir à la personnalisation de l'urne et de se faire accompagner si besoin.
La personnalisation doit être réalisée avec délicatesse et précision pour que l'urne soit en cohérence avec les goûts du défunt.
En fin de compte, l'urne personnalisée offre une dernière trace tangible de la personne aimée et peut aider à trouver une certaine forme de consolation dans ce moment difficile.
14/10/2022
C'est tout naturellement qu'elles ont trouvé leur place au Musée National de la céramique Adrien Dubouché.
En effet, plaques réalisées à la main par Shuling sont de véritables œuvres d'art. Réalisées en porcelaine parce que c'est un support de très haute résistance (supérieure au granit !), qu'elle offre la possibilité d'une gamme de couleurs particulièrement riche et qu'elle est durable dans le temps.
Voici à quoi pouvaient ressembler les plaques funéraires en porcelaine de Limoges au XIXe siècle. Peintes à la main, leurs motifs étaient plus ou moins élaborés selon les moyens investis et les talents de leurs émailleurs.
Et voici ici la toute première plaque réalisée par Shuling. Fort de cette première expérience, elle s'est alors lancée dans des recherches approfondies afin de déterminer des motifs qui aient du sens. Puisant dans l'histoire de l'Art de nombreuses cultures, elle s'est constitué une bibliothèque iconographique et symbolique.
Chaque peuple, à chaque époque a développé un langage et des codes pour exprimer ce que les mots ne peuvent suffire à représenter. Lorsqu'elle en rencontre un qui lui parle, elle le recopie, en redéfinie les contours, le retravaille.
Ainsi il est possible d'atteindre une profondeur dans ce que ces plaques peuvent exprimer. Un langage complexe, diversifié, à l'image des personnalités qu'elles doivent honorer.
C'est également une technicité qu'elle a dû développer. L'obtention d'une couleur peut passer par la teinte de la porcelaine elle-même. Ou en appliquant des oxydes sous la couche d'émail. Ou en teintant l'émail. Ou encore en appliquant ces oxydes par-dessus l'émail déjà cuit. Ces techniques étant souvent employées conjointement afin d'obtenir des effets de profondeurs et des teintes riches.
Cette plaque en est un bon exemple puisqu'on distingue aisément les trois techniques qu'elle a utilisées.
C'est donc un langage riche et puissant, qui plonge ses racines dans notre culture lointaine qui habite ces plaques. Une force de l'universel.
13/10/2022
Après une brève apparition de nos porcelaines dans le musée durant l'été 2022, nous avons été invités à proposer une collection complète d’œuvres funéraires.
Petite visite virtuelle de l'exposition.
Les cimetières sont de véritables musées à ciel ouvert. Les sculpteurs ont longtemps été invités à constituer des hommages aux défunts et ont de ce fait témoigné de leur époque.
Si aujourd'hui il est bien rare de faire appel à un artiste pour la réalisation de son monument funéraire, le besoin de rendre hommage n'a évidement pas disparu.
Débutons notre tour parmi les urnes par celle qui trône au dessus des tables d'exposition. Elle à été conçue comme une évocation de la construction. La structure ayant permit d'ériger le 'bâtiment' n'aurait pas été démontée. D'autres lectures nous ont été apportées qui sont pertinentes, celle notamment des vaisseaux spatiaux tel que le Lunar Excursion Module.
Précisons que le bouchon de l'urne peut être scellé en retirant son support. Ainsi il ne s'agit pas d'un objet de décoration mais bien d'une urne fonctionnelle.
Cette urne a été réalisée avec le soutien de l’École Nationale Supérieur d'Art de Limoges.
Peut-être la plus déroutante de l'exposition, l'urne frisson suscite beaucoup de réactions de la part des visiteurs.
La porcelaine est un matériaux magnifique. Notre objectif lorsque nous avons créé cette urne était du lui donner l'aspect de la peau. Faire oublier l'aspect minéral de la céramique et lui donner une incarnation. Alors nous l'avons légèrement déformée lorsqu'elle était fraiche, lui donnant ainsi un volume organique. Puis nous avons recherché des couleurs qui s'approchent de celles de la peau. Plusieurs couches d'oxydes superposées ont été nécessaires pour leurs donner profondeur et nuances. Et quelques grains de beauté ont été ajoutés au pinceau.
Enfin c'est en implantant des poils que l'incarnation est devenue vraiment convaincante. Et troublante par la même occasion.
Par contraste, l'urne Fluorine assume sa minéralité.
La fluorine est un minéral qui prend des formes et des couleurs particulièrement riches et subtiles.
Xiao Yun signifie 'petit nuage' en mandarin.
Cette urne est un hommage à une belle personne que tout son entourage appelait 'Petit nuage'. Elle a marqué la création de notre entreprise et il nous nous devions d'honorer sa mémoire.
C'est au musée Adrien Dubouché que j'ai découvert la lithophanie il y a plusieurs années. Cette technique consiste à sculpter un volume dans l'épaisseur de la porcelaine afin de jouer avec les nuances de blanc. Lorsqu'on place une source lumineuse derrière, le motif apparaît et peut avoir une qualité de nuances quasi-photographique.
Chez les indiens d'Amérique du nord, les rapaces nocturnes étaient considérés comme accompagnateurs des âmes qui passaient dans l'au-delà. Cela parce qu'ils sont capable de voir dans la nuit, que leur vol est silencieux et que leurs couleurs clairs se détachent dans l'obscurité.
C'est cette douceur et cette légèreté que nous avons voulu souligner avec l'implantation de plumes dans le corps de l'urne.
Ces urnes sont des exemple des modèles que nous pouvons réaliser. Quelque soit leur destination, nous apportons toujours grand soin et la même exigence technique. Si l'une d'entre elles vous parle tout particulièrement, n'hésitez pas à nous contacter.
26/07/2021
L'étrange noël de Mr Jack et l'univers inquiétant de Tim Burton, La famille Adams ou Six feet under, s'agirait-il des références culturelles partagées par les agents funéraires?
De quoi parlent les croque-morts et autres thanatopracteurs lorsqu'ils se retrouvent dans les salons professionnels ?
Il est des métiers qui font rêver la terre entière, les aventurier.es, les cosmonautes ou les acteurs de cinéma racontent leur enfance aux journalistes qui les regardent avec des étoiles dans les yeux. Le dentiste ou l'équarrisseur donne moins souvent des interviews.
Voici quelque unes des motivations qui peuvent pousser les jeunes à se lancer dans une brillante carrière dans le funéraire :
Travailler dans le funéraire, c'est donner une densité très particulière à son quotidien. Les instants vécus sont souvent chargés en émotion. Chaque geste, chaque parole compte.
Les personnes qui vivent un deuil ont besoin d'un grand soutien. Se sentir utile dans ce cas est valorisant.
Parce que la douleur est grande, les personnes que l'on rencontre se livrent avec sincérité. Les histoires qui sont confiées enrichissent la pensée et nourrissent l'imaginaire.
L'esthétique entretenue dans ce domaine est vieillissante, le besoin d'innovation est criant. Aujourd'hui de nombreuses initiatives viennent proposer des alternatives aux ustensiles ringards et aux rituels poussiéreux. La plateforme happyend.life notamment en recense un certain nombre.
Travailler à améliorer le domaine du funéraire c'est permettre à ceux qui nous quittent aujourd'hui d'être célébrés comme il se doit. De fait, c'est aussi permettre que cette célébration puisse avoir lieu également lorsque notre tour viendra. Et rendre hommage à nos proches qui disparaissent est la première pierre qui constitue la civilisation.
Finalement dans quelque siècles que restera t-il de nos vies disparues ?
Ce qu'on aura mis dans nos cimetières !
28/06/2021
Tissés, mis en scène, ou simplement inclus dans un médaillon, ils permettaient de garder avec soi et en toute occasion la trace d'un proche.
Pratique déjà présente au XIVe siècle, il semble qu'il s'agissait alors plutôt de placer une mèche de cheveux dans un médaillon en verre. Mais au XIXe siècle ce sont de magnifiques tissages de cheveux qui furent à la mode.
Pratique aujourd'hui disparue, il est à noter malgré tout que certains artistes contemporains réalisent des bijoux en utilisant des cheveux. C'est le cas par exemple de Marie MASSON mais sans lien avec une pratique funéraire.
Shuling LIU pour sa part propose que lui soient confiés des objets symboliques pour réaliser des bijoux. Dans ce cadre, des cheveux lui ont déjà été confiés qu'elle a utilisés dans sa réalisation.
25/06/2021
Vouloir garder son animal près de soi est donc tout à fait légitime.
D'ailleurs la loi l'autorise sous certaines conditions:
- L'animal ne doit pas peser plus de 40 kilos.
- Vous devez être propriétaire du terrain.
- Il doit être enterré à plus de 35 mètres de toute habitation ou point d'eau (puis, captage, source ou adduction d'eau potable).
- Il doit être enterré à une profondeur d'un mètre minimum.
- Le corps doit être recouvert de chaux vive ou placé dans une boite en bois ou en carton.
Il ne faut pas placer l'animal dans du plastique ou un tissu synthétique, des matières qui seraient polluantes pour le sous sol et ne se dégraderaient pas. Préférez donc un linceul en fibres naturelles, lin, coton, soie.
Si vous ne pouvez répondre à l'ensemble de ces règles, il est possible d'opter pour une crémation ou pour l'enterrement dans un cimetière animalier.
Vous pouvez pour cela contacter un vétérinaire ou les chambres cinéraires spécialisées.
Sachez que dans le cas d'une crémation vous pouvez confier l'urne de votre choix, à condition que son volume soit suffisant pour accueillir l'ensemble des cendres.
Cette alternative vous permettra d'installer la sépulture de votre animal à votre domicile.
04/01/2021
Lire la suite de l'article sur le site du journal Funéraire Actualités
Shuling Liu et Matéo Clausse à la Biennale Homo Faber – Venise 2024
Dans le cadre de la fête des Lises à Saint-Jean-la-Poterie, nous avons été invités à raconter la genèse de notre pièce Dabai Xiexie ni.
L'ensemble de la conférence n'a pas été enregistrée par la captation audio.
En introduction nous avons retracé notre parcours d'artistes qui nous a amenés à faire de la porcelaine et à nous orienter vers le domaine funéraire.
Voici donc la suite :
Les images ci-dessous sont celles dont nous parlons durant la conférence. Pour des raisons de sécurité, nous ne pouvons pas les diffuser toutes. Merci pour votre compréhension.
En tant que professionnels du funéraire, de nombreuses questions nous sont posées.
Elles sont légitimes mais la retenue que l'on a face à la mort les empêchent bien souvent d'être formulées.
Si vous vous interrogez également, n'hésitez pas à nous envoyer vos questions :
Nous partageons également les curiosités et les belles initiatives que nous rencontrons.
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